Avec Mon nom est Rouge, Orhan Pamuk, écrivain turc et prix Nobel de littérature 2006, plonge ses lecteurs dans l'univers fascinant de l'Empire ottoman de la fin du XVIe siècle. Il les amène dans les ateliers des miniaturistes du Sultan, dans les maisons turques, dans les cafés où les conteurs s'aident d'ombres chinoises pour relater leurs histoires, le tout sur fond de trame policière et d'intrigue amoureuse.
Détail de la couverture du roman
À chaque chapitre, un personnage prend la parole: être vivant ou mort- Le Noir, Esther, Shékuré, le Cadavre-, ou objet inanimé- l'Arbre, le Chien, la Mort, l'Argent, le Diable. Seul l'Assassin a double voix, puisqu'on ignore qui il est.
Le lecteur est tenu en haleine jusqu'au bout.
La nuit du Sérail de Michel de Grèce reconstitue la vie du Harem dans le palais de Topkapi à Constantinople, à travers le destin exceptionnel de Nakshidil, favorite du Sultan.
Née aristocrate française et âgée de 15 ans, Aimée Dubuc de Rivery est capturée lors d'un naufrage par des pirates barbaresques et vendue au Dey d'Alger qui l'offre en cadeau au Sultan Abdul Hamid. Elle arrive alors dans le Harem de Topkapi pour n'en sortir jamais et Aimée devient Nakshidil.
On découvre comment les femmes vivaient dans ce "palais dans un palais", avec leurs hamams, leurs secrets de beauté, leurs coutumes. Celles qui se faisaient remarquer du Sultan pouvaient mener une vie heureuse et contribuer même à la vie publique du pays, tandis que les oubliées vivaient recluses, ou en véritables esclaves.
Merci pour tes conseils de lecture toujours très riches ; ces romans historiques me paraissent parfaits pour lire sur la plage cet été !! Quoi de mieux que de cultiver son esprit tout en bronzant son corps ? :)
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