Tandis qu'une chaleur étouffante règne sur Paris, la fin d'après-midi s'étire lentement sous la menace d'un orage. Derrière la place de Catalogne, l'église de Notre-Dame du Travail s'emplit peu à peu d'une foule nombreuse, venue pour écouter un concert : le Requiem de Mozart.
L'architecture n'est pas belle. Les voûtes sont soutenues par des piliers de fer et d'acier, tels ceux qu'ont trouve dans une gare ou une usine. Drôle de cohabitation avec le sacré du lieu.
Pourtant ce soir, dès que la musique s'élève, la beauté des notes de Mozart fait vite oublier le manque d'harmonie dans l'église.
Les choristes sont en noir. Les musiciens en blanc. Chacun retient son souffle quand les violons se mettent à jouer, puis les violoncelles. Le choeur alors commence à chanter, les ténors et les basses d'abord, les sopranes et les alti ensuite. La musique s'envole, puissante, et remue jusqu'au plus profond de son être celui qui, à ce moment précis, écoute le Requiem.
Les quatre solistes s'avancent à présent et, tour à tour, chantent leurs morceaux tandis que le choeur reprend en puissance.
Pendant plus d'une heure, cette dernière oeuvre de Mozart -qu'il ne put achever avant sa mort et fut complétée par la suite- ravit, bouleverse, fait vibrer l'auditoire tout entier.
Voilà que les archets des violons s'agitent, les mains courent à toute vitesse sur les cordes des violoncelles.
La prière pour les morts se termine. Et le public se lève et n'en finit pas d'applaudir le choeur et l'orchestre.
L'architecture n'est pas belle. Les voûtes sont soutenues par des piliers de fer et d'acier, tels ceux qu'ont trouve dans une gare ou une usine. Drôle de cohabitation avec le sacré du lieu.
Pourtant ce soir, dès que la musique s'élève, la beauté des notes de Mozart fait vite oublier le manque d'harmonie dans l'église.
Les choristes sont en noir. Les musiciens en blanc. Chacun retient son souffle quand les violons se mettent à jouer, puis les violoncelles. Le choeur alors commence à chanter, les ténors et les basses d'abord, les sopranes et les alti ensuite. La musique s'envole, puissante, et remue jusqu'au plus profond de son être celui qui, à ce moment précis, écoute le Requiem.
Les quatre solistes s'avancent à présent et, tour à tour, chantent leurs morceaux tandis que le choeur reprend en puissance.
Pendant plus d'une heure, cette dernière oeuvre de Mozart -qu'il ne put achever avant sa mort et fut complétée par la suite- ravit, bouleverse, fait vibrer l'auditoire tout entier.
Voilà que les archets des violons s'agitent, les mains courent à toute vitesse sur les cordes des violoncelles.
La prière pour les morts se termine. Et le public se lève et n'en finit pas d'applaudir le choeur et l'orchestre.
Si elle n'avait pas l'air jolie (l'église), elle avait au moins l'air d'avoir une excellente acoustique
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