6 pm, Kildare Street.
Une pluie fine tombe sur Dublin lorsque les invités gravissent les marches du Royal College of Physicians d'Irlande. Ils se sont pressés de répondre à l'invitation de l'ambassade du Brésil pour un récital de Chopin avec le célèbre pianiste brésilien Arthur Moreira Lima.
Tout le gratin diplomatique et dublinois, en grande tenue, traverse les couloirs du majestueux College et rejoint la salle du concert où un piano à queue trône devant les chaises rouges. Deux messieurs parlent en portugais, deux autres en anglais. Une dame en robe longue s'assoit dans les premiers rangs marqués "réservés".
Bientôt l'hôte de marque fait son entrée, en queue de pie, applaudi par le public avide de musique. L'ambassadeur du Brésil se lève et, devant le drapeau de son pays, présente en quelques mots l'illustre musicien qui, après des études à Moscou et Paris, s'est produit dans le monde entier.
Un immense silence envahit soudain la salle et le pianiste commence à jouer. Il interprète ce soir essentiellement du Chopin. Polonaise, Sonate, Marche Funèbre, il est transporté par sa musique et transporte son auditoire avec lui. Pianiste depuis l'âge de six ans, la musique n'a plus de secret pour lui et il la fait vivre en même temps que ses doigts courent sur le clavier.
Voici qu'il enchaîne des Valses et termine la première partie de cette soirée par la Valse op 64 n°2. Un véritable enchantement.
A l'entracte, quelques retardataires s'empressent de trouver des chaises restées vides, tandis que d'autres courent se rafraîchir au buffet.
Arthur Moreira Lima sourit lorsqu'il entre à nouveau dans la salle et entame la deuxième partie de son récital. Chopin est toujours au programme. Ballade, Mazurchas et Scherzo. Mais le pianiste a choisi de jouer une valse d'Ernest Nazareth puis la "Festa no Sertão" d'Heitor Villa-Lobos pour terminer la soirée. Avec ces deux derniers morceaux, il lance une invitation au public à voyager dans son Brésil natal. Chaque invité semble fasciné, ému. Et ne cesse d'applaudir le musicien qui achève son récital.
En quittant la salle, chacun salue des connaissances, les mondanités vont bon train devant les buffets. Afin de se remettre de ses émotions musicales, rien de mieux qu'un verre de vin rouge que l'on savoure avec délice au pays de la bière.
Une pluie fine tombe sur Dublin lorsque les invités gravissent les marches du Royal College of Physicians d'Irlande. Ils se sont pressés de répondre à l'invitation de l'ambassade du Brésil pour un récital de Chopin avec le célèbre pianiste brésilien Arthur Moreira Lima.
Tout le gratin diplomatique et dublinois, en grande tenue, traverse les couloirs du majestueux College et rejoint la salle du concert où un piano à queue trône devant les chaises rouges. Deux messieurs parlent en portugais, deux autres en anglais. Une dame en robe longue s'assoit dans les premiers rangs marqués "réservés".
Bientôt l'hôte de marque fait son entrée, en queue de pie, applaudi par le public avide de musique. L'ambassadeur du Brésil se lève et, devant le drapeau de son pays, présente en quelques mots l'illustre musicien qui, après des études à Moscou et Paris, s'est produit dans le monde entier.
Un immense silence envahit soudain la salle et le pianiste commence à jouer. Il interprète ce soir essentiellement du Chopin. Polonaise, Sonate, Marche Funèbre, il est transporté par sa musique et transporte son auditoire avec lui. Pianiste depuis l'âge de six ans, la musique n'a plus de secret pour lui et il la fait vivre en même temps que ses doigts courent sur le clavier.
Voici qu'il enchaîne des Valses et termine la première partie de cette soirée par la Valse op 64 n°2. Un véritable enchantement.
A l'entracte, quelques retardataires s'empressent de trouver des chaises restées vides, tandis que d'autres courent se rafraîchir au buffet.
Arthur Moreira Lima sourit lorsqu'il entre à nouveau dans la salle et entame la deuxième partie de son récital. Chopin est toujours au programme. Ballade, Mazurchas et Scherzo. Mais le pianiste a choisi de jouer une valse d'Ernest Nazareth puis la "Festa no Sertão" d'Heitor Villa-Lobos pour terminer la soirée. Avec ces deux derniers morceaux, il lance une invitation au public à voyager dans son Brésil natal. Chaque invité semble fasciné, ému. Et ne cesse d'applaudir le musicien qui achève son récital.
En quittant la salle, chacun salue des connaissances, les mondanités vont bon train devant les buffets. Afin de se remettre de ses émotions musicales, rien de mieux qu'un verre de vin rouge que l'on savoure avec délice au pays de la bière.
du vin français, j'espère !!!
RépondreSupprimerAWESOME!!!!!
RépondreSupprimerça fait rêver...
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