samedi 29 août 2009

Un été grec

La Grèce m'a longtemps fait rêver.
La littérature, la première, m'a donné le goût de la Grèce, le goût des îles grecques, le goût d'Athènes et de sa période antique.
Mais une fois là-bas, il faut se débarasser des hordes de touristes, des clichés et des plages trop bondées pour admirer ce pays dans toute sa splendeur.

Une après-midi dans les ruelles de Oia, sur l'île de Santorin, village réputé pour ses plus beaux paysages au monde. Une musique classique s'échappe de la devanture d'une boutique, nichée sous une arcade. En s'approchant, on distingue des icônes religieuses, probablement en restauration. Ce petit atelier m'a rappelé la gloire passée de la Grèce, celle de Byzance et des premiers chrétiens. Celle des riches marchands qui venaient faire escale dans l'une ou l'autre des îles afin d'enfouir leurs trésors dans ces lieux si cléments.


A Athènes, les ruines de l'Agora m'ont propulsée à l'époque de Platon, lorsque les étudiants se massaient autour des philosophes, à l'ombre des oliviers, bercés par le chant des cigales.



Celles de l'Acropole m'ont laissée imaginer les prêtres grecs monter vers les temples pour déposer leurs offrandes à Zeus ou Athéna.


Sur l'île de Paros, les nuits au bord des plages envahies par les jeunes grecs qui dansent jusqu'à l'aube sur les tubes branchés de l'été, m'ont montré un autre visage de la Grèce, celui de l'Europe.


Les grecs vivent heureux, à l'air libre, sans contrainte. Ils font de leurs terrasses leurs lieux de vie, ils font fi de loi anti tabac, ils s'amusent sans se soucier de la fin des vacances.



Ah la Grèce, comme il fait bon y vivre!


Photos: leschroniquesdelouise