jeudi 31 mars 2011

Dans l'appartement d'une parisienne

Vernissage à la Galerie des Galeries Lafayettes. Il est 19h15 et la salle d'exposition n'est pas encore pleine. On pénètre dans l'appartement d'une parisienne fictive, absente de ce décor qu'elle semble avoir quitté quelques minutes plus tôt.
Le Monde
est déplié, abandonné sur le canapé; les tiroirs de sa coiffeuse sont encore ouverts laissant voir ses secrets de beauté. Dans la chambre à coucher, des mots manuscrits laissées par l'entourage de cette femme insaisissable ornent le mur.
La voix de l'acteur Stanislas Merhar laisse des messages sur le répondeur de l'occupante des lieux.

Sofia Achaval et Thibault de Montaigu - commissaires de l'exposition -sont assaillis par leurs invités. Le couple valse de groupe en groupe. Lui, l'écrivain. Elle, la styliste. Il est brun et Français, elle est blonde et Argentine.
Le groupe des artistes ayant participé à la reconstitution de cet appartement imaginaire se fait prendre en photo. Bertrand de Saint Vincent déambule dans la foule et salue des amis. L'évènement sera sans doute l'objet de son prochain "Sur invitation" du Figaro et Vous.
Un passage relie la salle au magasin où les invités se pressent autour du buffet. D'autres préfèrent jeter un coup d'œil sur l'étalage de livres sélectionnés pour l'occasion. Le guide de La Parisienne par Inès de La Fressange trône en bonne place.

Des coupes de champagne vides sont abandonnées un peu partout. Il est 20h35 et la jet-setteuse Eugénie Niarchos fait son entrée. Dommage elle est venue sans sa grande amie Charlotte Casiraghi. Il est 20h55 et la salle est encore pleine.

vendredi 25 mars 2011

De l'espace aquatique au hammam

Le soleil printanier réchauffe les côtes méditerranéennes et les prépare à l'été.

Les baigneurs ne sont pas encore sur les plages mais ils envahissent gracieusement les espaces aquatiques, d'où ils peuvent admirer les palmiers et les sommets encore enneigés. Jacuzzi géant et bassins avec cascades sont synonymes de délassement. Là-bas, le plus relaxant reste sans conteste le hammam et ses délices orientaux. Il faut entrer dans une salle surchauffée et floue de fumée où des bancs en marbre courent tout le long des murs. Ils attendent les visiteurs dans le silence de cette humidité étouffante. Point de paroles dans cette petite pièce où l'on pourrait se croire plongé dans un rêve des mille et une nuits.

Il suffit de fermer les yeux pour revoir les murs nus d'un hammam de Turquie, les grandes marches en marbre, les robinets d'eau avec leurs petits lavabos à même le sol et les masseuses souriantes. Ne sachant pas un mot de français ni d'anglais, elles content quelques histoires en turc. Un puit de lumière entre par le plafond et dévoile un coin de ciel stambouliote.

Le soleil a disparu et la mer est fade. Les vagues se fracassent sur le sable sous un ciel gris décidément peu convenable à ce paysage méditerranéen.


Photos: leschroniquesdelouise

dimanche 20 mars 2011

Bonnes espagnoles et bourgeois coincés

La comédie de Philippe Le Guay dévoile le Paris des années 60 quand les bonnes espagnoles occupaient le dernier étage des beaux immeubles haussmaniens. Une bande joyeuse d'actrices ibériques pimentent tout le film et leur naturel provoque des éclats de rire.
Carmen Maura ("Talons aiguilles", "Femmes au bord de la crise de nerfs", "Volver") est la tante de Maria, la nouvelle bonne des Joubert. Le couple bourgeois vient de se séparer de sa domestique bretonne et a décidé d'être à la mode, car "aujourd'hui, tout le monde a une espagnole à son service".
"Monsieur Jean-Louis" (Fabrice Luchini) - comme l'appellent gracieusement les habitantes du 6e étage depuis qu'il a fait déboucher leurs toilettes - tombe vite sous le charme de Maria et du folklore de son pays. Entre dîner de paella et messe à la paroisse espagnole de la rue de la Pompe, il tente de pénétrer dans un monde simple et plein de joie de vivre, ce qui lui était jusqu'alors bien inconnu.
La scène où il essaie de prononcer la fameuse "jota" de jamón ou encore lorsque Dolores vient téléphoner vers l'Espagne depuis l'appartement des Joubert, restent inoubliables.
Fabrice Luchini finit par partager le quotidien de ces immigrées espagnoles, tandis qu'une Sandrine Kiberlain très coincée, voit la situation - et son mari - lui échapper complètement...


Voir la bande annonce: Les femmes du 6e étage

samedi 5 mars 2011

Fashionistas et podiums

Semaine de la mode à Paris. Tandis que sur les podiums on présente les collections automne-hiver 2011, l'ouverture d'un espace éphémère rue Saint-Honoré attire le monde de la mode. La maison Chanel et le concept-store parisien Colette ont décidé de s'associer pour la première fois. On y trouve des vêtements, des sacs, des casques de moto, des appareils photo Leica, ainsi que d'autres accessoires de mode, et même des cupcakes à l'entrée. Cette collaboration de la maison de la rue Cambon et de Colette prendra fin au terme de la Fashion Week. A découvrir absolument.

Mais le plus grisant durant cette Fashion Week reste la sortie des défilés avec les tenues vestimentaires les plus sensationnelles, les VIP et leurs grosses lunettes noires, les rédactrices de mode toujours pressées de filer à un autre défilé.

Kanye West arrive au défilé Balmain sous les flashes des photographes. Avec son blouson, le rappeur aurait choisi de rendre hommage à Michael Jackson...


A l'entrée du défilé Dior vendredi après-midi au Musée Rodin. La rue de Varenne a été fermée à la circulation face au déferlement médiatique. Le licenciement de John Galliano alimente toutes les conversations.


Le célèbre photographe Mario Testino est interviewé à la sortie du défilé Balmain


Séance photos avant d'entrer chez Dior


Anna dello Russo, rédactrice en chef du Vogue japonais, est l'un des visages les plus photographiés des Fashion Weeks

Franca Sozzani, rédactrice en chef du Vogue italien se presse pour le défilé Martin Margiela au Palais de Tokyo


Samedi après-midi, autour de Saint-Germain-des-Prés, l'évènement tendance de la journée est la distribution du Manifesto d'Yves Saint Laurent. Glissé dans un sac en coton imprimé collector, il présente la collection de la maison printemps-été 2011.
"J'offre une autre perspective d'une maison de luxe à une audience plus large", a déclaré Stefano Pilati, directeur artistique d'Yves Saint Laurent. Pour sa huitième édition, le Manifesto a également été distribué dans les rues de New-York, Londres, Milan, Tokyo, Hong Kong et, pour la première fois, Los Angeles.





Photos: leschroniquesdelouise