dimanche 20 mars 2011

Bonnes espagnoles et bourgeois coincés

La comédie de Philippe Le Guay dévoile le Paris des années 60 quand les bonnes espagnoles occupaient le dernier étage des beaux immeubles haussmaniens. Une bande joyeuse d'actrices ibériques pimentent tout le film et leur naturel provoque des éclats de rire.
Carmen Maura ("Talons aiguilles", "Femmes au bord de la crise de nerfs", "Volver") est la tante de Maria, la nouvelle bonne des Joubert. Le couple bourgeois vient de se séparer de sa domestique bretonne et a décidé d'être à la mode, car "aujourd'hui, tout le monde a une espagnole à son service".
"Monsieur Jean-Louis" (Fabrice Luchini) - comme l'appellent gracieusement les habitantes du 6e étage depuis qu'il a fait déboucher leurs toilettes - tombe vite sous le charme de Maria et du folklore de son pays. Entre dîner de paella et messe à la paroisse espagnole de la rue de la Pompe, il tente de pénétrer dans un monde simple et plein de joie de vivre, ce qui lui était jusqu'alors bien inconnu.
La scène où il essaie de prononcer la fameuse "jota" de jamón ou encore lorsque Dolores vient téléphoner vers l'Espagne depuis l'appartement des Joubert, restent inoubliables.
Fabrice Luchini finit par partager le quotidien de ces immigrées espagnoles, tandis qu'une Sandrine Kiberlain très coincée, voit la situation - et son mari - lui échapper complètement...


Voir la bande annonce: Les femmes du 6e étage

2 commentaires:

  1. ce film est gé-nial !!! surtout pour qui aime l'Espagne...merci d'en faire la pub!

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  2. Je rentre du ciné ; ce film est vraiment un concentré de bonne humeur ! J'aime ces films desquels on émerge le sourire aux lèvres :)

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