mercredi 6 mai 2009

Notre village le Monde

Le mois de mai arrive avec ses arbres en fleurs et son doux soleil, et l'année universitaire touche à sa fin. En examens depuis plus de trois semaines, j'ai eu très peu de temps pour écrire de nouvelles chroniques...

Cependant, alors que j'étudiais les politiques de l'Union Européenne ou les échanges internationaux, j'entendais parler de grippe mexicaine et de mondialisation.
En quelques heures, on apprend qu'une épidémie vient de sévir de l'autre côté de l'Atlantique. Et le lendemain, un mexicain peut débarquer à Orly. La Terre est devenu un "village planétaire".

On a ouvert les frontières et abolit les distances. Et Internet a bouleversé nos existences: en quelques clics vous "visitez" les meilleurs endroits de votre prochain voyage ou téléphonez via skype à votre ami exilé en Nouvelle-Zélande pour savoir le temps qu'il fait.

À Paris, on mange chinois, japonais ou africain. À Hong Kong, on s'attable dans un restaurant français.
En voyage au Maroc ou en Russie, on achète à peu de frais des souvenirs locaux, et, ô désespoir! on les retrouve à l'identique dans un petit magasin parisien!
Et dans un coin perdu de l'Inde, des touristes américains retrouvent leur McDonald's national.
Mais qu'avons-nous fait de nos identités nationales? De nos coutumes et de nos cuisines locales? On les distribue pour presque rien à l'autre bout de la planète et on importe chez soi des restaurants mexicains ou thaïlandais...

Et nous, français, noyés dans notre village Monde, allons-nous être aussi "happés" par l'Europe ou bien y construire une nouvelle identité?

1 commentaire:

  1. mais pourrons-nous, pouvons-nous stopper ce processus? les avantages sont réels mais nous y perdons un peu (beaucoup)de notre âme...à moins que le grand balancier de l'Histoire, ou quelque cataclysme ne vienne bouleverser la donne ?

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